À bicyclette...
En écoutant les musiques de Yves Montand ou même de Bourvil, nous pouvons imaginer la dolce vita de l’été, la sensation du soleil sur la peau, la nature environnante et les balades à vélo dans la campagne. Rapidement, ces chansons deviennent les hymnes à la joie de leur époque et traversent les temps. À bicyclette, les deux protagonistes tombent amoureux d’une jolie fille et nous racontent leur balade. Alors sont-ils heureux grâce au vélo ou grâce à leur amour naissant? Chez Au travail les vélos on se dit que dans ces musiques, l’un n’arriverait peut-être pas sans l’autre (mais que le vélo y est beaucoup pour quelque chose).
D’études prouvant que le deux roues donne le sourire aux témoignages de nos utilisateurs et utilisatrices, cette semaine nous avons décidé de vous parler du bonheur que le vélo peut procurer.
Un moyen de transport qui rend heureux
Cela a été évoqué à plusieurs reprises dans nos articles Portrait le vélo “fait du bien”, “devient une drogue” et “donne de l’énergie”. Plusieurs articles et podcasts tels que pour l’émission Vivons vélo. Le vélo : le secret du bonheur? ou encore Et si, le vélo pouvait avoir un impact positif sur votre vie? s’interrogent sur les conséquences positives qu'à l'utilisation du deux roues sur nous. Ce dernier diminuerait le stress, permettrait de prendre davantage conscience de notre corps, de ses ressentis ou de ses besoins, nous permettrait d’avoir accès à un espace de liberté et le fait de pédaler stimulerait plusieurs hormones. L’endorphine, la dopamine ainsi que la sérotonine. En d’autres termes, 3 des 4 hormones du bonheur. Elles réduisent l’anxiété, le stress. Stimulent le plaisir, diminuent la sensation de fatigue et aident à réguler nos humeurs.
Récemment, une étude réalisée par l’université du Minnesota conclut que le vélo serait le moyen de transport qui rendrait le plus heureux. En vous rencontrant, plusieurs d'entre vous le confirme. Marine Segond, coordinatrice au centre d’art et de photographie, effectue 30 minutes chaque matin et chaque soir pour se rendre au travail, c’est également le cas pour Amandine Ginestet, médiatrice au centre d’art qui en réalise 40. Toutes les deux arrivent avec le sourire d’avoir pris leur temps et vue autre chose que leur intérieur de voiture. C’est également le cas pour Joris Bruneau. En formation web designer dans le Loiret, il nous raconte devoir être devant l’ordinateur toute la journée. Bien qu’il soit en possession d’une voiture, il préfère privilégier le vélo pour ses petites courses ou pour se déplacer ce qui, selon lui, procure davantage de joie et lui permet de prendre l’air.
Cependant, c’est avec l’exemple de Monica Beramendi que l’idée de cet article a pris forme.
Le retour d’une aficionada du vélo
Accompagnée de son fidèle Guix (son chien xoloitzcuintle aussi appelé chien nu du mexique), vous avez surement dû les voir déambuler sur leur bolide électrique dans les rues de Lectoure ou de ses alentours. Pour celles et ceux qui connaissent Au travail les vélos, Monica a et fait partie de l’équipe depuis juin dernier.
Étudiante aux beaux-arts de Tarbes, Monica a toujours fait du vélo. Toujours ou presque. De ses 7 ans à ses 21 ans, elle se déplace à vélo. Les dates sont précises car c’est à l'âge de 21 ans qu’elle part vivre à Londres pour son travail et que son vélo nommé Kevin est volé. Elle passe son permis, oublie le vélo et le plaisir qu’il procure, et se déplace pendant presque 10 ans en voiture. En juin, elle obtient l’emploi chez Au travail les vélos. A partir de ce moment, c’est comme si tout lui était revenue et qu’elle confirme l’adage “c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas”. Depuis juin, Monica vit vélo, dort vélo, parle vélo, a gagné en tonus, en énergie et en sourires chaque jour.
Ses proches en parlent : “Ce qui est drôle c’est que quand Au travail les vélos nous a parlé d’un éventuel boulot à pouvoir, nous avons de suite pensé à Monica. Je n’aurais jamais imaginé qu’elle devienne si folle de vélo ! Tout l’été on a fait que parler de vélo. J’ai l’impression que faire du vélo, ça lui a redonné une patate de fou”.
“Avant, elle ne parlait pas autant de vélo que ça. Et après, elle en parlait tout le temps. Elle a fait plein de recherches pour se racheter un vélo, perspective qui allait la motiver à faire sa rentrée. Je pense qu’elle a eu l’impression de se reconnecter avec l’enfant casse coup et actif qu’elle était. Son “job d'été" est devenu bien plus passionnant. C’était une occasion pour elle d’apprendre des choses en plus, de faire du vélo, de se lancer des défis à relever même si les autres ou elle-même n’y croyait pas au début”
“Monica est certainement plus gaie depuis son travail à vélo. Je crois que ça lui a fait réellement plaisir de se déplacer en vélo à ce moment-là car elle aime particulièrement les paysages du Gers. Elle a un vélo à Tarbes maintenant et elle a pris l’habitude de l’utiliser pour aller à l’école, faire des petites courses ou le charger dans son coffre quand elle part ailleurs. Donc je dirais que c’est comme si la notion de trajet était synonyme maintenant de joie de se déplacer qui n’existe certainement pas autant quand elle est en voiture”.
Au fil des mois à vélo, Monica rayonnait de plus en plus. Vous l’aurez deviné, en sortant de chez Au travail les vélos, Monica n’avait qu’une envie, trouver SON vélo pour le customiser et continuer à se déplacer avec joie.
Peut-être que le bonheur ou la joie deviennent de simples choses à acquérir si l’on possède un vélo. Je vous laisse essayer?